
10 mai 2008
9 mai 2008
COMMUNIQUE
La famille de Monsieur Pascal SEVRAN a la profonde douleur d’annoncer son décès, survenu le vendredi 9 mai 2008 à 10 heures à Limoges, des suites d’un cancer du poumon.
Un hommage lui sera rendu le mardi 13 mai 2008 à 10 heures 30 en l’Eglise Saint-Louis-en-l’Île de Paris.
Les obsèques seront célébrées dans l’intimité familiale.
Communiqué cité par France Télévisions - 9 Mai 2008
Un hommage lui sera rendu le mardi 13 mai 2008 à 10 heures 30 en l’Eglise Saint-Louis-en-l’Île de Paris.
Les obsèques seront célébrées dans l’intimité familiale.
Communiqué cité par France Télévisions - 9 Mai 2008
6 mai 2008
RIGUEUR

Affaire Sevran: La réaction du groupe Lagardère
Entendu par le CSA ce mardi dans le cadre de l'annonce erronée du décès de Pascal Sevran, le groupe Lagardère Active a été mis en demeure d'assurer "l'honnêteté de l'information" conformément aux stipulations de la convention conclue avec le Conseil le 11 juillet 2005. Dans un communiqué, le groupe a tenu à faire savoir qu'il "prend acte de la décision du CSA. Lagardère Active tient à rappeler, à cette occasion, son soutien à Jean-Pierre Elkabbach, à Europe 1 et à l'ensemble de ses équipes, dont la rigueur et le professionnalisme font la réputation de la station."
LE JDD.FR
25 avr. 2008
A qui profite le crime?
Quelques jours après la vraie fausse information sur la mort présumée de Pascal Sevran, un flou immense entoure encore cette affaire qui a pris une grande ampleur dans les grands médias et sur le Net en France. Jean-Pierre Elkabach est accusé de tous les maux alors qu’il paraît évident qu’il n’aurait jamais divulgué une telle information si ses sources ne se trouvaient pas être dans l’entourage proche de Sevran.
La Santé de Pascal Sevran entre évidemment dans le domaine du privé et personne ne peut forcer une personnalité ou sa famille à s’exprimer là dessus. Pourtant à l’heure actuelle, la seule question qui nous préoccupe est "comment va Pascal Sevran, dans quel état est-il exactement ?" Cela nous paraît bien légitime.
Pourquoi personne ne se pose la question et pis encore Pascal Sevran qu’on nous dit bien vivant n’a pas fait de communication officielle et personnelle là dessus.
Puisque le secret de sa maladie a été rendu public par des professionnels et non de jeunes chiens fous du web, on se demande pourquoi tant de mystères cachent la vérité sur cette affaire.
Il semble que le public qui aime Sevran comme ceux qui l’aime moins et étant donné qu’il a été un grand personnage public et populaire de la Télévision française a le droit de savoir.
Si on ne nous dit rien c’est la porte ouverte à toutes les théories foireuses, toutes les interrogations et extrapolations. Un simple communiqué officiel et précis sur l’état de santé de Pascal Sevran calmerait toutes les polémiques, il me semble.
Qu’en pensez-vous ?
Eva Bronstein, Le Mague (www.lemague.net)
La Santé de Pascal Sevran entre évidemment dans le domaine du privé et personne ne peut forcer une personnalité ou sa famille à s’exprimer là dessus. Pourtant à l’heure actuelle, la seule question qui nous préoccupe est "comment va Pascal Sevran, dans quel état est-il exactement ?" Cela nous paraît bien légitime.
Pourquoi personne ne se pose la question et pis encore Pascal Sevran qu’on nous dit bien vivant n’a pas fait de communication officielle et personnelle là dessus.
Puisque le secret de sa maladie a été rendu public par des professionnels et non de jeunes chiens fous du web, on se demande pourquoi tant de mystères cachent la vérité sur cette affaire.
Il semble que le public qui aime Sevran comme ceux qui l’aime moins et étant donné qu’il a été un grand personnage public et populaire de la Télévision française a le droit de savoir.
Si on ne nous dit rien c’est la porte ouverte à toutes les théories foireuses, toutes les interrogations et extrapolations. Un simple communiqué officiel et précis sur l’état de santé de Pascal Sevran calmerait toutes les polémiques, il me semble.
Qu’en pensez-vous ?
Eva Bronstein, Le Mague (www.lemague.net)

22 avr. 2008
LA FAUSSE INFO QUI TUE

On le sait très malade, certains l'ont cru mort. Hier soir, plusieurs médias ont annoncé à tort la disparition de Pascal Sevran, qui a animé pendant seize ans « la Chance aux chansons » sur France 2. La chaîne a publié aussitôt un communiqué « d'une source très proche et très sûre » affirmant que l'animateur se reposait en famille, alors que plusieurs célébrités du petit écran avaient déjà rendu hommage à l'homme de télévision et écrivain.
Cette incroyable bourde d'un faux décès n'est toutefois pas une première dans l'histoire des médias. Décryptage.
19 heures : Europe 1 annonce la mort de Pascal Sevran en ouverture de son journal du soir, suivi d'un long développement sur sa carrière par un journaliste culturel de la station. Deux sites Internet, Purepeople et Wikipédia, diffusent également l'info. Pascal Sevran se serait éteint à 14 heures. L'AFP, source de référence des journaux, ne publie cependant aucune dépêche.
19 h 10 : Laurent Ruquier confirme l'information dans « On n'a pas tout dit » sur France 2. En direct dans sa quotidienne, Laurent Ruquier reprend la « nouvelle ». Christine Bravo et Karl Zéro rendent alors hommage à l'animateur, au passé. Ruquier ajoute même que « pendant plusieurs jours, on va vous en parler sur France 2 ». « J'étais en direct, nous a-t-il expliqué après l'émission. On m'a annoncé que c'était sur Europe 1. A partir du moment où une radio nationale donne cette info, j'ai confiance. J'ai pourtant attendu dix minutes avant de la répercuter. J'ai hésité, j'étais perturbé. Mais pour moi, si on m'apporte une dépêche, c'est qu'elle a été validée. Et je ne comprends pas que, pendant ces dix minutes, personne ne m'ait rien dit... Ce qui m'a décidé, c'est qu'il y avait un horaire de décès. Ça ne s'invente pas. C'est de la pure malveillance, plus qu'une rumeur. Je suis catastrophé. Si Pascal Sevran est en mauvaise santé, c'est encore pire. » Catherine Barma, productrice de l'émission, regrette un « dysfonctionnement complet » : « Il n'y a jamais eu de dérapage en sept ans. C'est la première fois. J'en suis vraiment désolée. »
Jean-Marc Morandini, lui aussi, commente cette «disparition » sur Direct8. A la même heure, Morandini officie dans sa quotidienne sur Direct 8. Lui aussi annonce la mort de Sevran et fait même réagir par téléphone Jacques Pradel, qui y va, à son tour, de son hommage. « Je suis navré de ce qui s'est passé, nous a confié Morandini hier soir. On a eu l'info à 19 heures, mais j'ai décidé d'en parler quand France 2 l'a annoncé via Ruquier. Si la propre chaîne de Sevran en parlait, ça devenait une information. »
19 h 32 : Europe 1 présente ses excuses. Après le communiqué officiel de France Télévisions, Europe 1, Laurent Ruquier et les sites Internet qui avaient divulgué cette fausse nouvelle s'excusent auprès de leurs auditeurs, téléspectateurs et lecteurs.
22 h 04 : Jean-Pierre Elkabbach, patron d'Europe 1 , qui n'a pas souhaité faire de commentaires, renvoyait au communiqué diffusé sur le site de la station. « Depuis le milieu de l'après-midi, Europe 1 avait de sources concordantes journalistiques généralement sûres et fiables, des informations sur la disparition de Pascal Sevran, indique ce texte. A plusieurs reprises, Europe 1 a tenté de joindre la famille de Pascal Sevran sans y parvenir. Jusqu'ici Europe 1 n'avait pas de raison de douter de ces sources et regrette sincèrement que ces propos aient pu affecter Pascal Sevran, ses proches et ses auditeurs » .
in "Le parisien" du 22 avril 2008
21 avr. 2008
UN MORT VIVANT
Annonce de la mort de Pascal Sevran, en direct le 21 04 08 chez Ruquier
Sur le site d'Europe 1 le 21 avril à 19h17
L'animateur Pascal Sevran est mort
Discret depuis la suppression de son émission "Chanter la vie" sur France 2, l'animateur de télévision, producteur, écrivain ou encore parolier Pascal Sevran est décédé lundi des suites d'une maladie à l'âge de 62 ans.
Son dernier message sur son blog date du 11 avril dernier. Depuis Morterolles, Pascal Sevran se confiait : "oui j'écris mais il me faut certains jours une force d'âme que je n'ai pas toujours. Et puis qu'on cesse de se demander où je suis, je suis là c'est déjà bien. Je préférerais être avec vous". L'animateur de télévision, producteur, écrivain ou encore parolier Pascal Sevran est décédé lundi des suites d'une maladie à l'âge de 62 ans.
Né dans une famille de militants communistes, Pascal Sevran n'a rêvé toute sa vie que de chansons. Il a été notamment un parolier pour son amie Dalida, auteur entre autres de "Il venait d'avoir 18 ans". En 1984, il crée l'émission La Chance aux chansons où se produisent de jeunes artistes qui reprennent le répertoire classique de la chanson française.
Grâce à Dalida, il avait fait la connaissance de François Mitterrand, alors candidat à la présidence de la République, avec qui il défilera le jour de la victoire du camp socialiste aux élections de 1981. Après la mort de l'ancien chef de l'Etat, il critique ses héritiers politiques puis se rapproche de Nicolas Sarkozy tout en continuant de soutenir des personnalités de gauche comme Bertrand Delanoë et Jack Lang.
Pascal Sevran s'était montré discret depuis la suppression de son émission "Chanter la vie" sur France 2 en septembre 2007. Une suppression qui intervient après la publication dans un ouvrage de propos sur l'Afrique qui avaient fait polémique. "J'écris et je dis ce que je veux. Me considérer comme un néo-nazi est une belle connerie", avait confié Pascal Sevran sur Europe 1.
Son dernier message sur son blog date du 11 avril dernier. Depuis Morterolles, Pascal Sevran se confiait : "oui j'écris mais il me faut certains jours une force d'âme que je n'ai pas toujours. Et puis qu'on cesse de se demander où je suis, je suis là c'est déjà bien. Je préférerais être avec vous". L'animateur de télévision, producteur, écrivain ou encore parolier Pascal Sevran est décédé lundi des suites d'une maladie à l'âge de 62 ans.
Né dans une famille de militants communistes, Pascal Sevran n'a rêvé toute sa vie que de chansons. Il a été notamment un parolier pour son amie Dalida, auteur entre autres de "Il venait d'avoir 18 ans". En 1984, il crée l'émission La Chance aux chansons où se produisent de jeunes artistes qui reprennent le répertoire classique de la chanson française.
Grâce à Dalida, il avait fait la connaissance de François Mitterrand, alors candidat à la présidence de la République, avec qui il défilera le jour de la victoire du camp socialiste aux élections de 1981. Après la mort de l'ancien chef de l'Etat, il critique ses héritiers politiques puis se rapproche de Nicolas Sarkozy tout en continuant de soutenir des personnalités de gauche comme Bertrand Delanoë et Jack Lang.
Pascal Sevran s'était montré discret depuis la suppression de son émission "Chanter la vie" sur France 2 en septembre 2007. Une suppression qui intervient après la publication dans un ouvrage de propos sur l'Afrique qui avaient fait polémique. "J'écris et je dis ce que je veux. Me considérer comme un néo-nazi est une belle connerie", avait confié Pascal Sevran sur Europe 1.
Sur le site d'Europe 1 à 22h04
A plusieurs reprises, Europe 1 a tenté de joindre la famille de Pascal Sevran sans y parvenir.
Jusqu'ici Europe 1 n'avait pas de raison de douter de ces sources et regrette sincèrement que ces propos aient pu affecter Pascal Sevran, ses proches et ses auditeurs .
Jusqu'ici Europe 1 n'avait pas de raison de douter de ces sources et regrette sincèrement que ces propos aient pu affecter Pascal Sevran, ses proches et ses auditeurs .
Sur le site de TV-TNT:
Pascal Sevran est bien vivant, erreur de journalisme
Un coup monté vient de sévir sur les journaux, nous vous indiquions il y a quelques minutes que Pascal Sevran était décédé, il s'agit d'une erreur de communiqué. Nous avions appris la nouvelle en direct sur France 2 par Laurent Ruquier, ce dernier vient de démentir à 19h38 et s'excuse d'avoir été la victime d'une malheureuse dépèche.Nous nous excusons aussi d'avoir relayé l'info pourtant vérifiée sur des médias habituellement sérieux comme Europe 1 (piégé aussi). S'il s'agit d'un poisson d'avril il est de mauvais gout.L'essentiel étant que Pascal Sevran soit bel et bien en vie.

4 nov. 2007
Les variétés jettent le masque

Depuis la rentrée, plusieurs livres dévoilent les coulisses, les secrets et les rancunes du monde d'habitude heureux de la chanson.
Un vent de franchise et de réalisme souffle sur les variétés. Ce monde de paillettes et de sourires radieux s'est toujours mué, à l'écrit, en ruisselets de miel et en sacs de guimauve - « J'ai toujours tant aimé mon public », « Mes amis du métier ont toujours été si merveilleux », « Peu importe de vendre un disque ou un million de disques, c'est l'émotion qui compte le plus »...
Phénomène nouveau avec cette rentrée, qui voit se multiplier les livres qui osent ouvrir le rideau jusque sur les coulisses. Ce qui a donné quelques frissons de scandale dans le milieu de la variété, habitué jusque-là au non-dit souriant, comme avec Pascal Sevran Le Maître Chanteur(Tournon, 169 p.), enquête à charge de Laurent Balandras sous-titrée L'homme à qui la chanson ne doit rien. Pas de référé contre le livre, mais un silence méticuleux des médias audiovisuels : Pascal Sevran n'y a pas que des amis, mais citer seulement le titre de l'ouvrage de Laurent Balandras est en soi prendre parti. Il est vrai que l'assaut de l'éditeur musical d'Olivia Ruiz et Marie Nimier contre l'animateur de « La Chance aux chansons » fait du dégât en confrontant livres, déclarations et textes de chansons d'un homme qui a beaucoup écrit. Ainsi rit-on beaucoup de découvrir que Sevran disait « non, il ne suffit pas de n'avoir aucun don pour devenir Sylvie Vartan » avant d'écrire la chanson Amoureux de Sylvie. Pour être sans nuance, la charge est néanmoins savoureuse.
Même quantité d'acide dans Je soussigné, curieux ouvrage signé de Claude François, mort en 1978 (Albin Michel, 400 p.). Fabien Lacoeuvre, qui gère depuis seize ans la carrière posthume du chanteur, a compilé « plus de 70 kg d'archives de presse [...] plus de 300 heures d'interviews diverses et [...] près de 160 heures d'images télévisées », comme l'indique son livre. Outre que ce livre est une mine d'anecdotes pour le fan, il restitue l'incroyable liberté de ton de Claude François, que ce soit en ce qui concerne sa profession (« je suis régulièrement dérangé dans ma vie privée par celui qui devrait comprendre en premier lieu que j'ai besoin de détente, mon ami et imprésario Paul Lederman,»Monsieur 20 %* pour les intimes. Il a souvent de bonnes raisons, surtout lorsqu'il vient de décrocher encore une affaire mirobolante, un supergala au casino de Triffouillis-les-Oies ! ») ou pour la gaudriole (« J'ai une agence de mannequins. Je suis un énorme admirateur du physique allemand, au sens féminin toujours, et les Allemandes ont vraiment des visages de coquines »). Conséquence de la transcription à l'écrit de propos souvent tenus il y a des lustres dans des médias volatiles, des lettres recommandées - un musicien, une ancienne fiancée - ont entrainé quelques coupes juste avant l'impression du livre.
Entre sarcasmes et introspection
L'autre nouveauté de la saison est la manière dont les chanteurs s'expriment sur leur métier et leur vie. On a évoqué dans ces colonnes la manière dont Michel Fugain, dans Des rires et une larme (Michel Lafon, 473 p.), avoue la part de conscience professionnelle et d'ennui qu'il peut y avoir à monter sur scène et révèle avoir chanté dans les mariages pour traverser des années de panne artistique.
Dans Je suis né à vingt ans (Calmann-Lévy, 250 p., 18 eur), le très doux Gérard Lenorman rue franchement dans les brancards, s'en prenant avec verve aux hypocrites et aux nuisibles de sa corporation et, parfois, l'anonymat de ses réflexions ne tient pas longtemps. Surtout, il raconte dans des pages impressionnantes le secret de sa naissance, sa mère ayant succombé à la séduction d'un beau soldat de la Werhmacht alors qu'elle n'avait que 16 ans.
Avec un sens du pathétique parfois aussi aigu, mais aussi un féroce fond d'ironie, Hervé Vilard poursuit le récit de sa vie, commencé l'année dernière dans L'Ame seule, avec Le Bal des papillons (Fayard, 350 p.) : des scènes ahurissantes en coulisses de plateaux de télé, les rosseries des artistes entre eux, la course aux vanités... Une écriture sèche, aussi sarcastique qu'introspective.
Et même là où la gloire populaire n'a pas toujours fait briller tous ses feux, le livre invite à passer de l'autre côté des apparences, comme avec Anne Vanderlove, mélancolitude, écrit par sa manageuse, Marie-Thé Bretel-Logan (Christian Pirot, 179 p.). La chanteuse de la sublime Ballade en novembre en 1967 (« Qu'on me laisse à mes souvenirs/Qu'on me laisse à mes amours mortes/Il est temps de fermer la porte/Il se fait temps d'aller dormir ») raconte avec pudeur comment une carrière et une vie d'artiste se délitent lentement, avant un sursaut miraculeux des dernières années. Un autre regard, encore, derrière les projecteurs.
BERTRAND DICALE, LE FIGARO, 2 novembre 2007
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